Un petit robot qui circule dans le système circulatoire, et qui détecte des maladies, mais aussi traite sur place les cellules malades semble tout droit sorti d’un film de science-fiction.
Mais la fiction pourrait bientôt devenir réalité grâce aux chercheurs de l’Institut Weizmann en Israël qui travaillent sur un «nanobots» médical et vont obtenir des résultats prometteurs.
Pour qu’un tel robot fonctionne, il devrait être plus petit qu’une cellule humaine, et assez sophistiqué pour communiquer avec elle.
La très bonne nouvelle, ce sont les scientifiques de l’Institut Weizmann qui ont réussi à créer un dispositif génétique qui fonctionne de manière autonome à l’intérieur des cellules bactériennes.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Bien que ce soit une percée majeure, les chercheurs sont encore à mi-chemin pour appliquer cette technologie de nanobots, qui opère à l’intérieur des cellules humaines, afin de rencontrer et combattre leur homologues bactériens.
De nombreuses maladies dans le corps humain provoquent certains gènes qui peuvent être modifiés à l’intérieur des cellules. Le dispositif microscopique « scanne » la cellule pour voir, si tous les gènes sont exprimés comme il se doit, et peuvent repérer une molécule en dysfonctionnement qui entraîne une perturbation dans l’expression des gènes.
Par exemple, les cellules atteintes d’un cancer expriment un défaut de fonctionnement dans les gènes, liés à la croissance cellulaire, provoquant une expansion rapide et la création de tumeurs.
Le dispositif est pré-programmé avec des informations sur la cellule, et si les informations qu’il trouve à l’intérieur de la cellule correspondent à sa programmation, il crée une protéine qui émet une lumière verte.
Les chercheurs, le professeur Ehud Shapiro et le Dr Tom Ran en chimie biologie et en informatique et mathématiques appliquées disent que dans le futur, la protéine émettant la lumière pourrait être remplacé par un autre moyen qui pourrait amener les cellules à s’autodétruire, si celles-ci sont diagnostiquées comme étant endommagées. La prochaine étape des chercheurs sera de tenter d’utiliser des bactéries à l’intérieur du corps humain à des fins médicales. Cela ne devrait pas être un problème, car le corps humain contient environ 10 fois plus de cellules bactériennes. Une des prochaines étapes serait en outre de faire fonctionner des dispositifs similaires à l’intérieur des cellules humaines, mais cela peut prendre un certain temps, car les cellules humaines sont beaucoup plus complexes que les cellules bactériennes.
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