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Les autorités de la République démocratique du Congo ont été forcées d’interdire l’exploitation minière sur une montagne qui s’est avérée riche en or. Des dizaines de personnes sont arrivées sur les lieux pour tenter de collecter de l’or, avec des vidéos et des photos les montrant en train de creuser avec des pelles et d’utiliser leurs mains pour essayer d’extraire l’or du sol jusqu’à l’arrivée des forces armées.

Des dizaines de personnes ont afflué ces dernières semaines vers une montagne dans le village de Luhi en République démocratique du Congo, après avoir appris que sa terre était riche en or. Selon un rapport de la BBC, le sol de la montagne est composé de 60 à 90% d’or.

Wennant Borom Moigirawa, le ministre des mines du sud de Kibo, a déclaré que l’afflux de creuseurs arrivés sur le site avait provoqué une pression incontrôlable dans le petit village où se trouve la montagne, à environ 50 km de la capitale provinciale, Bukabu. Le lundi 1er mars, tous les mineurs, les trafiquants et les forces armées congolais (FARDC) ont dû quitter les sites miniers de Luhi et de ses environs.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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L’exploitation minière indépendante de l’or, également appelée exploitation minière de subsistance – c’est-à-dire l’exploitation minière dans des navires non professionnels – est courante dans toute la République démocratique du Congo, et l’extraction aurifère non industrielle est particulièrement courante dans l’est et le nord-est du pays. Parmi les mineurs professionnels qui travaillaient dans le nord-est, 90% travaillaient dans le champ aurifère et environ 64% des mines d’or de la région ont été reprises par des groupes armés.

L’ordonnance, approuvée par le Ministre des mines, précisait également que toutes les activités minières avaient été suspendues jusqu’à nouvel ordre et que la présence des forces armées de la République sur les sites miniers, interdite par le Code minier du Congo, avait contribué à la  » perturbation  » à Luhi. La suspension minière vise à donner aux autorités le temps d’identifier les mineurs travaillant sur la montagne et de s’assurer qu’ils sont correctement enregistrés auprès des responsables miniers professionnels. L’ordonnance notait également que l’ordre devait être rétabli dans les opérations minières de Luhi « non seulement pour protéger leur vie mais aussi pour garantir la possibilité de retracer l’or et de vérifier qu’il est produit conformément à la loi congolaise ».

Selon Wikipédia, bien qu’il soit l’un des pays les plus pauvres du monde, le Congo est l’un des pays les plus riches en ressources naturelles. La République démocratique du Congo est l’un des principaux producteurs de cobalt, de diamants, de cuivre et d’or et son industrie minière représente une part importante de ses revenus ainsi que la plus grande source d’exportation du pays.

Le Congo regorge d’autres ressources naturelles, notamment du pétrole, du bois, des diamants et des minéraux – mais la facilité avec laquelle ces matériaux peuvent être trouvés provoque, comme prévu, l’avidité et de violents conflits entre les résidents. Selon le site Web Congo Gold Mining, avec l’étain, le tungstène et le tantale, l’or est l’un des soi-disant «matériaux de conflit» que les groupes armés extraient – ou en forcent d’autres à exploiter sous la menace réelle de leur vie dans des conditions de travail déplorables et pour maigres salaires, lorsque certains des travailleurs sont mineurs. L’or disparaît avant d’être taxé et enregistré, puis passe en contrebande et échangé, le produit étant souvent utilisé pour acheter des armes ou payer des guerriers.