Le New York Times énumère trois raisons pour lesquelles les vaccins corona de l’UE continuent de faiblir : une bureaucratie prolongée avant l’approbation des vaccins et la signature d’accords avec les fabricants, des négociations inutiles sur le prix et le scepticisme généralisé des résidents à propos des vaccins.
C’est la dernière preuve de la puissance du vaccin corona : le nombre de cas diminue, parfois fortement, dans les pays qui ont vacciné une partie importante de leur population – Israël, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni. Le nombre est également en baisse aux États-Unis, qui, bien que moins avancés que les trois autres, sont bien en avance sur les autres de l’UE. À l’autre extrémité du spectre se trouve le continent européen. Le vaccin progresse très lentement et l’Europe ferme son continent face à des habitants épuisés, les manifestations devenant violentes, un an après le début de la pandémie – il ne semble y avoir aucune amélioration.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Le New York Times a énuméré trois raisons.
Premièrement : il y a trop de bureaucratie. Alors que les États-Unis et d’autres pays ont rapidement signé des accords avec les fabricants de vaccins, l’UE a d’abord essayé de s’assurer que les 27 entreprises s’entendraient sur la manière de négocier. Bruxelles a préféré le processus à la vitesse et la solidarité à la maniabilité des gouvernements d’entreprise. Le résultat a été une approbation réglementaire plus lente des vaccins et un retard dans la signature des accords pour les acheter, mais l’Europe a dû attendre derrière les pays qui ont agi plus rapidement.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :