Une douzaine d’organisations et d’activistes verts israéliens ont demandé à l’envoyé spécial du président américain pour le changement climatique John Kerry d’interférer avec l’accord entre Israël et les Emirats pour faire d’Eilat le plus grand point de transbordement pour la livraison de pétrole du golfe Persique vers l’Europe.
Les protecteurs de la nature écrivent à John Kerry que ce projet, qui fait partie des accords visant à normaliser les relations d’Israël avec les Émirats arabes unis, entraînera la destruction de récifs coralliens uniques dans le golfe d’Eilat, et l’oléoduc d’Eilat à Ashkelon menace l’écologie de l’Arava et du Néguev, ainsi que des eaux côtières de la mer Méditerranée. La lettre cite le Times of Israel.
«Nous pensons que ce projet est contraire à l’esprit de la coopération israélo-américaine dans le domaine de la protection de l’environnement, qui, comme nous le savons, a été promue par l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Gilad Erdan», écrivent les Verts. On sait qu’en février, Erdan a discuté de la question de la réduction de la pollution de l’environnement avec John Kerry et s’est qualifié de «soldat dans la lutte contre le changement climatique». La nouvelle administration américaine se distingue de la précédente par une approche radicalement différente du problème climatique.
En octobre, l’oléoduc public européen-asiatique (anciennement CCAA – pipeline Eilat-Ashkelon) a signé un accord avec la coentreprise israélo-émirienne MED-RED Land Bridge, en vertu duquel le pétrole du golfe Persique sera livré par pétroliers à Eilat, et de là via le pipeline pompé jusqu’à Ashkelon.
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