Pessah commémore la libération des Hébreux de l’esclavage dans l’Égypte ancienne. Mais de nombreux juifs européens n’ont pas envie de célébrer cette fête. Beaucoup ont le sentiment que leurs libertés religieuses sont en train de s’éroder.
L’archevêque Paul Gallagher, ministre des Affaires étrangères du Vatican, a récemment déclaré que les mesures de sécurité en cas de pandémie avaient restreint les libertés religieuses. Dans sa vidéo, publiée pour coïncider avec la 46e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme à Genève, Gallagher a déclaré que les politiques de santé publique des États enfreignent la capacité des peuples à exercer leurs droits humains.
La déclaration de Gallagher a touché une corde sensible : les communautés religieuses du monde entier ont changé la façon dont elles pratiquent pendant la pandémie. Hélas, les restrictions du droit fondamental à la liberté religieuse ne sont pas un phénomène nouveau.
Dans certains cas, la pandémie de coronavirus a servi de prétexte pour restreindre le culte. Les juifs de l’Union européenne sont profondément troublés par cette évolution.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :