Yehuda Meshi Zahav (61 ans), ancien président de ZAKA, a tenté de mettre fin à ses jours ce matin (jeudi) à son domicile de Givat Zeev, après de nombreuses allégations d’agression sexuelle contre des hommes, des femmes et des enfants pendant des décennies. Il est soigné à l’hôpital Shaare Zedek dans un état critique. Il a laissé une lettre se suicide avant de tenter de mettre fin à ses jours.

Ce soir, une enquête « factuelle » sur l’affaire est prévue pour être diffusée. Meshi Zahav a fondé l’organisation ZAKA (Organisation pour la reconnaissance des victimes de catastrophes) dans les années 1990. Lui et ses membres ont travaillé sur des scènes de catastrophe pendant l’Intifada. Cette année, il était censé recevoir le Prix d’Israël pour l’ensemble de ses réalisations, mais a décidé de l’abandonner suite au lourd passé qui a été publié par les médias.

L’enquête Haaretz, publiée en mars dernier, a présenté les témoignages de six de ses victimes présumées, mais il a été allégué qu’en pratique qu’il aurait commis un nombre beaucoup plus important d’agressions sexuelles. Il a en outre été allégué que Meshi Zahav avait profité de la volonté de nombreux jeunes ultra-orthodoxes de se porter volontaires pour ZAKA afin de les exploiter sexuellement.

Entre autres choses, l’enquête indique qu’il avait l’habitude de «payer» ses victimes par l’argent et les cadeaux qu’il leur avait donnés et aussi par des rencontres sexuelles avec des escortes.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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L’Unité nationale d’enquête sur la fraude a ouvert une enquête sur cette affaire et recueilli les témoignages de membres de l’organisation qui ont aidé les journalistes de Haaretz à préparer l’enquête. Meshi Zahav est venu à l’époque de sa propre initiative aux portes de l’unité pour parler aux policiers qui ont refusé.

Un des voisins de Yehuda, Meshi Zahav, a déclaré : « Nous avons entendu la dure nouvelle. Nous espérons qu’avec l’aide de Hachem que Yehuda survivra. Nous prions pour qu’il vive avec nous. Il a de la famille et des amis. Il était en grand détresse et a été enfermé à l’intérieur de la maison.  » Le voisin a évoqué les pensées suicidaires de Meshi et a dit : « J’ai dit à Yehuda  » n’y pense pas « . Ça fait mal que nous soyons dans une telle situation. »

Cette même année, le même homme a perdu ses parents suite au covid 19 et sont frère d’une grave maladie.