Le chef du conseil de Ramat Negev ne voit pas le missile syrien qui a atteint le Néguev comme le début d’une nouvelle menace pour la sécurité, mais souligne la nécessité d’examiner pourquoi les systèmes d’alerte n’ont pas fonctionné.
Le missile syrien qui a frappé la région de Dimona hier soir ajoute un nouveau danger à la région du Néguev. Eran Doron, chef du conseil régional de Ramat Hanegev, ne voit pas les tirs venant du nord comme la preuve d’une nouvelle menace qui rejoint les difficultés sécuritaires et autres auxquelles sont confrontées les localités du conseil qu’il dirige.
« Nous ne l’avons pas regardé », dit-il, ajoutant aussitôt qu’il « ne pense pas qu’il y ait une menace syrienne. Je me fiche que la fusillade reflète une tendance dans ce contexte de menaces sécuritaires ». Selon lui, il faut tenir compte du fait qu’ «une très grande partie de l’activité offensive d’Israël en Syrie vient du Néguev et peut-être est-elle liée», se référant aux bases de l’armée de l’air à partir desquelles les avions de Tsahal partent pour attaquer au Liban et en Syrie.
Cependant, il estime que «c’est un événement inhabituel et extraordinaire». D’autre part, il souligne que « Je ne suis pas gêné par les tirs depuis la Syrie, mais par le fait que les systèmes d’alerte et d’interception israéliens n’ont pas fonctionné correctement. Nous avons fait une évaluation de la situation avec le commandement du front intérieur et ils vont enquêter sur cette question et comprendre pourquoi les systèmes ne fonctionnaient pas correctement. «
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :