Il semble que Sophie Legrand, secrétaire générale du syndicat de la magistrature, soit plus choquée par la manifestation d’hier suite à la décision incompréhensible de la justice en France d’innocenter un islamiste qui a torturé et tué une femme car elle est juive.
Alors que des voix s’élèvent pour demander une révision de la loi après les affaires Sarah Halimi, le Conseil de la magistrature s’est insurgé dimanche contre la « mise en cause » de la justice.
On ne remet pas en cause la justice, selon Sophie Legrand, secrétaire générale du syndicat de la magistrature, qui dénonce un affaiblissement de la justice face au pouvoir politique.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche en France et notamment à Paris, à l’appel de collectifs citoyens et de représentants de la communauté juive, pour contester l’absence de procès après le meurtre de Sarah Halimi en 2017. Le meurtrier de cette sexagénaire juive a été jugé irresponsable pénalement par la Cour de Cassation. Tout en entérinant le caractère antisémite du crime, la plus haute juridiction judiciaire avait confirmé l’abolition du discernement du meurtrier, pris d’une « bouffée délirante » lors des faits, selon sept experts consultés.
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