Le directeur du Mossad, Yossi Cohen, a tenu une réunion d’une heure avec le président américain Joe Biden ce week-end, a rapporté le Jerusalem Post.
La Douzième chaîne a rapporté pour la première fois tard samedi qu’il y avait eu une interaction entre les deux vendredi au cours d’autres réunions de Cohen, mais le département d’État américain a refusé de commenter la réunion.
Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis a ensuite affirmé que Biden était simplement passé inopinément lors d’une autre réunion de Cohen pour présenter ses condoléances pour la catastrophe du mont Meron.
Cette description semblait essayer de minimiser la réunion comme quelque chose de moins substantiel et plus comme une courtoisie avant de commencer le travail de la journée.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Malgré ces caractérisations rétrospectives et une tentative claire d’au moins certains responsables de Biden de minimiser la réunion, le Post a appris qu’une réunion complète avait en fait eu lieu et durait une heure. Ce n’est pas une courte réunion pour le président des États-Unis.
Le directeur de la CIA, William Burns, était également présent avec Biden et Cohen alors qu’ils discutaient en profondeur de l’Iran.
Cohen a également rencontré le secrétaire d’État Antony Blinken et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.
Ce qui est fascinant à propos de cette tournure des événements, c’est que, jusqu’à cette semaine, le rôle de Cohen dans la visite aux États-Unis diminuait continuellement.
En février, il pensait qu’il dirigerait officiellement une délégation israélienne, potentiellement en passe de devenir chef de projet sur l’Iran après son retrait du Mossad le 6 juin.
Mais ensuite, le chef du Conseil de sécurité nationale, Meir Ben Shabbat, lui a arraché des aspects de la politique iranienne, et le voyage a été retardé à plusieurs reprises de deux mois alors que le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Aviv Kohavi, semblait assumer un rôle plus important.
Par conséquent, Cohen n’allait rencontrer que son homologue, Burns, et Ben Shabbat et Kohavi devaient participer à de nombreuses autres réunions.
Il n’a même pas été question de rencontrer Biden, qui n’a encore rencontré en personne aucun responsable israélien depuis son élection.
Les changements de dernière minute ont semblé commencer lorsque Kohavi a quitté la réunion, apparemment pour faire face à l’augmentation des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza.
Ensuite, il y a eu des messages selon lesquels Ben Shabbat s’est entretenu avec Sullivan et d’autres responsables sur une variété de questions entre les États-Unis et Israël, sans que l’Iran soit nécessairement le point focal.
Il semble qu’en fin de compte, Cohen ait pu réaliser son souhait à la dernière minute, parvenant à parler directement au président pour faire un argument sérieux et détaillé.
Rien de tout cela ne signifie que les États-Unis vont nécessairement changer leur politique actuelle envers l’Iran.
Cependant, que cela se soit produit parce que Cohen a impressionné l’équipe de Biden plus qu’ils ne le pensaient, parce que Biden lui-même a spontanément surpris son équipe en contactant Cohen, qu’il connaît depuis des années, ou pour une autre raison, Israël a obtenu sa «journée au tribunal» et devant le « juge » le plus important.
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