Les organisateurs de la traditionnelle marche du drapeau de la Journée de Jérusalem ont reçu hier l’autorisation du district de la police métropolitaine d’organiser l’événement lundi. Ils ont été autorisés à entrer dans le mur des lamentations par la porte de Sichem et le quartier musulman de la vieille ville.

À cet égard, la police fermera pour les musulmans la zone de la porte et la rue Hagai, menant d’eux au Mur occidental, de midi à 18h30.

Le « feu vert » a été donné malgré les violences des derniers jours sur le Mont du Temple et à la porte de Sichem et l’histoire récente des barrières à ces portes. Fin avril, la police a érigé les barrières, puis les a tout aussi enlevées sous la pression des manifestants arabes.

Hier soir et dans la matinée, les affrontements à Jérusalem se sont poursuivis : 90 Palestiniens ont été blessés près de la porte de Shekhem et dans le quartier de Sheikh Jarah, et le matin après la prière, 10 autres personnes ont été blessées dans des affrontements avec la police.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le système de sécurité met en garde les dirigeants politiques contre le danger d’une nouvelle vague d’escalade en raison des événements de la Journée de Jérusalem. Selon le journal Haaretz, lors d’une réunion avec des politiciens, des représentants des forces de l’ordre ont proposé de reporter les dates de la marche avec des drapeaux ou de réduire considérablement son échelle et de modifier l’itinéraire pour qu’il ne passe pas à proximité des points les plus sensibles de la Vieille ville. Un autre facteur est l’ouverture prévue du Mont du Temple aux Juifs demain, ce qui pourrait constituer une autre raison de l’intensification des tensions en Judée et en Samarie.

Dans la matinée, les médias ont rapporté l’annulation d’exercices et de cours pour soldats et officiers en relation avec le renforcement du groupement de troupes dans le district militaire central en raison du danger de troubles et de terreur en Judée et en Samarie.