Le commissaire de police Kobi Shabtai a informé hier soir (mercredi) le président de Otsma Yehudi, les députés Itamar Ben Gvir et Mai Golan, qu’il leur était interdit de marcher à la porte de Naplouse à Jérusalem et d’agiter le drapeau israélien, par crainte d’émeutes dans la région.
Suite à la décision du commissaire, Ben Gvir a déposé ce matin une requête auprès de la Cour suprême, afin d’éviter une situation constitutionnelle grave dans laquelle le commissaire, aussi haut fonctionnaire soit-il, empêche l’accès à un lieu public à des membres de la Knesset, et ne permet pas aux membres de la Knesset d’agir pour leurs activités et de s’acquitter correctement de leurs fonctions. Il est en outre allégué dans la pétition que la décision du commissaire comprend le manque d’autorité, la déviation de l’autorité et l’absence de droit d’argument (audience).
Ben Gvir a répondu : « Les décisions de restreindre le passage pour des raisons de sécurité nationale devraient être prises par les responsables de la sécurité nationale – le Premier ministre et le ministre de la Défense – et non par les responsables de l’ordre public. La décision du commissaire est sans précédent lorsqu’il s’agit de décider de la première fois. Le commissaire a l’intention de refuser l’accès aux membres de la Knesset en violation de la loi sur l’immunité, et en l’absence d’autorité légale pour le faire. »
Ben Gvir a ajouté : « Le commissaire de police, dans une décision sans précédent, a nui non seulement à moi, mais à toute la démocratie israélienne. Il s’agit d’un commissaire qui n’a pas traité les émeutiers de Lod, Ramla, Acre et les routes du Néguev, et qui viole maintenant la liberté de mouvement d’un membre de la Knesset et la souveraineté d’Israël à Jérusalem.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :