La police a demandé de limiter les manifestations devant la maison du Premier ministre Naftali Bennett à Raanana, dans lesquelles il a été décidé qu’il serait possible de faire plus de trois manifestations par semaine, deux d’entre elles le week-end, et sans « bruit fort ou improbable ». Il a en outre été décidé que si le nombre de manifestants dépasse 200, les manifestants seront transférés dans un autre centre de la ville, et qu’aucune manifestation n’aura lieu pendant le shabbat mais avant son entrée ou son départ.
La police a décidé d’intervenir et de limiter les manifestations à la suite de pressions qui ont opéré les habitants des rues proches de la maison de Bennett qui prétendent que c’est une nuisance. Pour rappel, ceux de Balfour habitant près de Bibi ont fait les mêmes demandes et n’ont jamais eu de réponse de la police. Le maire de Raanana, Haim Broida et les responsables de la ville ont travaillé contre les organisateurs de manifestations au cours des deux dernières semaines pour tenter de limiter les manifestations. Dans un message qu’il a publié sur Facebook, il s’est dit satisfait de la décision : « Le nouveau schéma est le résultat d’une conversation que nous avons eue la semaine dernière avec le haut responsable de la police », a-t-il écrit. « Tout le monde a le droit de manifester et de protester, mais ce qui s’est passé ces deux dernières semaines à Raanana a traversé les frontières et nuit aux habitants du quartier.
D’autre part, Orly Lev, militante du Likud et l’une des organisatrices de la manifestation devant la maison de Bennett, a critiqué la décision sur les réseaux sociaux et a écrit : « C’est une honte pour la démocratie, une honte pour l’État et la police peut se le permettre. Si nous étions des milliers, cela n’arriverait pas.
Le plan, qui a été publié pour la première fois hier soir (dimanche) dans News 13, est essentiellement similaire aux restrictions imposées à la manifestation contre le procureur général Avichai Mandelblit dans son quartier résidentiel de Petah Tikva. Dans ce cas, une manifestation devant la maison de Mandelblit s’est limitée à deux fois par semaine sur la place Goren dans la ville éloignée de son domicile. Le commandant de la police du district central, Ami Eshed, a expliqué à l’époque que le plan visait à équilibrer « la liberté d’expression et la paix et la sécurité publique ».
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