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Le président du parti arabe Ra’am, le député Walid Taha, a expliqué ce matin (lundi) l’ultimatum qu’il a lancé hier à la coalition, et grâce à lui il est parvenu à des accords avec le Premier ministre sur le transfert de la « direction bédouine » au Ministère du Bien-être.

« Le message est passé et nous sommes parvenus à un accord. Il aborde un grand nombre de problèmes, et j’espère que cette fois, la société arabe aura vraiment le droit d’être au cœur de chaque décision du gouvernement », a déclaré Taha.

« Nous voulions faire passer le message que nous sommes partenaires d’une coalition, pas un parti en attente. Nos accords doivent être traités par accord. Si quelqu’un oublie de le faire pendant 3 semaines – nous le lui rappelerons. »

Y aura-t-il d’autres ultimatums de la part de la RAAM ? Cela dépend de la conduite des autres. Espérons que non, mais si nécessaire – cela arrivera », a déclaré Taha à Galé Tzahal.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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La liste des revendications de RAAM telle que présentée par Taha au secrétaire d’Etat a été dévoilée ce matin sur les ondes de Tsahal.

Parmi les exigences :

1. Mise en œuvre immédiate d’un accord de regroupement familial avec la ministre Ayelet Shaked.
2. Fixer des normes pour les logements à prix réduit pour les jeunes Arabes similaires au prix par occupant.
3. Mise en place du comité qui apportera des propositions pour la reconnaissance d’autres localités non reconnues, notamment dans le Néguev.
4. Mesures pratiques pour mettre en œuvre la loi qui garantit la représentation des Arabes dans la fonction publique.
5. Un mécanisme qui améliorera et régulera les relations des membres de du parti RAAM à la Knesset avec les ministres et les ministères du gouvernement quelle que soit la nature du ministre.
6. Arrêter d’émettre des amendes et des avertissements de construction dans les localités où il n’y a pas de plan directeur.

Ces clauses font partie de la liste de Taha, qui énumérait entre 10 et 15 revendications. La plupart d’entre elles sont incluses dans les accords de coalition, dont certaines s’en écartent.