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Le chef du parti TAAL, le député à la Knesset Ahmad Tibi, a déposé aujourd’hui une plainte auprès d’un agent de sécurité de la Knesset, affirmant que sa vie était en danger à la suite d’un incident avec un combattant de Golani à Hébron samedi dernier.

La plainte fait suite à une plainte du père d’un soldat de la brigade Golani qui était de service au poste de contrôle à l’entrée du quartier juif d’Hébron au moment de l’escarmouche.

Ce jour-là, Ahmad Tibi, en compagnie des députés de la « Liste commune » Ayman Ode, Sami Abu Shehad et Oussama al-Sayed, ainsi que d’autres représentants de la diaspora, a décidé de visiter la Grotte des ancêtres à Hébron, dans le quartier juif . La délégation a été bloquée par le poste de contrôle de Tsahal. L’un des combattants a expliqué à Tibi qu’il était impossible de passer, selon l’ordre de la haute direction.

Le soldat le poussa légèrement, lui bloquant le passage, ce à quoi Tibi se mit à crier : « Lâchez les mains ! N’osez pas lever la main contre un membre de la Knesset ! Vilain!  » En réponse, le soldat a dit : « Qui êtes-vous de toute façon ? Qui a levé la main contre vous ? Éloignez-vous. Sur qui criez-vous ? » Tibi a frappé sur le soldat. Les policiers qui sont arrivés sur les lieux ont stoppé la querelle.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Quelques heures plus tard, le père du soldat a déposé une plainte auprès de la police d’Hébron contre un député qui « a agressé verbalement et physiquement son fils alors qu’il était de service ». Comme le dit le père, « Le député Tibi était accompagné de nombreux Arabes, dont certains, d’après ce que j’ai entendu, étaient impliqués dans le terrorisme (le maire de Hevron), et qui avaient mené de graves attentats dans le passé. S’ils passaient le poste de contrôle sans autorisation, cela mettrait en danger les résidents locaux. »

La police d’Hébron a ouvert une enquête sur l’incident et a demandé au soldat de témoigner et de porter plainte contre Tibi.

À son tour, Tibi a décrit sa version de l’incident, selon laquelle le soldat a délibérément déclenché un conflit et poussé Tibi , en réponse à quoi le député a été contraint de se défendre. Désormais, selon Ahmad Tibi, il reçoit des dizaines de messages menaçant sa vie.

Mais ce que Tibi a omis d’ajouter, est que ce soldat n’est pas le premier à être attaqué et que ce même député a aussi frappé des policiers dans le passé :

Dans la vidéo ci dessus, Ahmad Tibi attaque un policier lui donne un coup et se met à lui crier dessus :   » Tu es un flic violent ! Ne touche pas un membre de la Knesset » !

Imaginez si le député juif d’extrême droite, Ben Gvir avait fait une telle chose, tous les médias en Israel en aurait parlé mais il semble qu’en Israel, le député arabe Ahmad Tibi est autorisé à faire n’importe quoi comme déposer une plainte auprès de la police contre un soldat de Tsahal. Un pays qui permet à ses pires ennemis de siéger au parlement et d’agir contre les meilleurs de ses bâtisseurs, est un pays en voie de disparition.