Le président Biden prend un long week-end à la plage, ce qui doit être agréable pour lui. Mais en Afghanistan, les ramifications de son retrait américain désastreux restent une réalité quotidienne terrifiante pour les dizaines de milliers de personnes qu’il s’est engagées et qu’il n’a pas réussi à évacuer. L’administration attend clairement des électeurs qu’ils tournent la page sur cette question ; plus vite ils oublieront l’humiliation nationale actuelle et les milliers d’Américains bloqués dans un pays contrôlé par des terroristes, mieux ce sera. Mais même si une grande partie des médias tourne la page, cela ne change pas la réalité de ce qui se passe sur le terrain. Par exemple:
The Taliban ‘Cut Off the Heads of Two Boys Who Were Nine and Ten’ https://t.co/wP6ETARkjC
— Jim Geraghty (@jimgeraghty) September 16, 2021
Juste quelques exécutions d’enfants, du groupe que l’administration Biden n’appelle pas un ennemi. Un autre compte :
Les talibans recueillent méthodiquement un maximum d’informations sur la population afghane, à la recherche de toute personne qui, à leurs yeux, a été entachée ou corrompue par les influences ou les valeurs occidentales. Les alliés afghans des États-Unis qui se cachent se demandent maintenant si le voyage dangereux pour se faufiler au Pakistan vaut la peine d’être tenté, bien que cette option offre une pléthore différente de risques mortels. Les Américains qui tentent de faire sortir leurs alliés afghans du pays continuent d’entendre des histoires horribles de la part de ceux qu’ils tentent de sauver. Ces histoires sont difficiles à vérifier, mais peu à peu des récits similaires provenant de différentes sources commencent à s’aligner… « Les talibans ont envoyé des avis aux maisons, disant que les résidents doivent remplir toutes les questions du formulaire correctement ou en subir les conséquences. Les talibans appellent cela un « passeport national ». Les personnes vivant à la maison sont tenues de remplir des informations sur les postes et les emplois précédents, l’emplacement du lieu où le travail a été effectué, l’organisation pour laquelle ils ont travaillé, etc… Ils posent ces questions dans le but d’impliquer les personnes qui ont œuvré à la construction de la démocratie, à la défense des droits de l’homme ou, au fond, à tout projet financé par les États-Unis qui va à l’encontre de la philosophie des talibans.» Le lecteur qui m’a parlé de ses efforts depuis environ un mois propose un récit similaire.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :