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Le mois prochain marquera le 10e anniversaire de la libération de Gilad Shalit en captivité par le Hamas.

« L’État est celui qui m’a donné de l’espoir. Je savais que j’allais être libéré une semaine avant que cela ne se produise », a déclaré Shalit.

Shalit a été libéré en échange de 1 027 terroristes condamnés, dont beaucoup ont été renvoyés en prison après avoir repris leurs activités terroristes.

Lors d’une réunion spéciale récemment organisée avec des survivants de l’Holocauste, Shalit a répondu aux questions sur son séjour en captivité. Dans ses déclarations citées par Channel 12 News, Shalit a déclaré : « L’État m’a donné de l’espoir ainsi que la famille. Je peux dire que j’avais un certain pessimisme. La plupart du temps, j’étais dans une situation d’incertitude, car il était impossible de savoir comment cela allait se terminer ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le Hamas, a-t-il dit, l’a traité comme un soldat kidnappé, selon ses propres termes. « Après tout, le Hamas en tant qu’organisation voulait me garder en forme, en bonne forme physique. »

Lorsqu’on lui a demandé comment il communiquait avec ses ravisseurs, Shalit a répondu : « Certains connaissaient l’hébreu, certains des plus anciens travaillaient en Israël, ils connaissaient l’hébreu. Ils connaissaient un peu l’anglais. Et ceux qui ne savent pas, eh bien, un peu d’arabe ».

Shalit a appris les efforts d’Israël pour le libérer à la radio israélienne : « J’ai été exposé aux médias israéliens grâce à la radio. D’ailleurs, c’était difficile pour moi d’écouter, parce que tout le temps c’était le même message… :  » les négociations se sont soldées par une déception, donc c’était très déprimant d’entendre ces nouvelles. »

Sur la façon dont il va maintenant, Shalit a déclaré : «Vous voyez, ma situation est bonne. J’ai relativement bien passé ces années. C’est vrai que je fais une thérapie, mais en général je me suis rétabli et aujourd’hui je suis une personne salariée. Je me suis marié, je mène une vie normale et routinière. Mon temps là-bas a été dur, il a été long ».