Le 29 septembre, François Vérove, un retraité de 59 ans, ancien gendarme et policier, s’est suicidé dans le sud de la France après avoir été convoqué pour un interrogatoire. L’analyse ADN a confirmé que dans les années 80 et 90 c’est lui qui a violé et tué des petites filles et des jeunes femmes à Paris.

Une série de crimes odieux, six viols et quatre meurtres, sont restés sans réponse pendant 35 ans. L’une des premières victimes de Verove était Cécile Bloch, 11 ans, qui a pris l’ascenseur pour se rendre à l’école. Le gendarme « a arrêté », a violé et tué l’enfant dans le sous-sol de sa maison. Un mois auparavant, il avait violé et tenté de tuer une fillette de six ans.

Les victimes survivantes de l’agresseur ont déclaré qu’il s’était présenté comme un policier et qu’il possédait toutes les techniques policières professionnelles, qu’il utilisait des menottes et d’autres équipements spéciaux. Cependant, ce n’est que récemment, à la demande du nouveau chef de l’enquête, que les enquêteurs se sont attaqués aux anciens gendarmes qui travaillaient en région parisienne à l’époque et ont commencé à les convoquer pour interrogatoire.

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Quand vint le tour de Verove, qui à cette époque s’était retiré et s’était installé dans le sud de la France, il ne se présenta pas pour l’interrogatoire. Au lieu de cela, il a loué un appartement et s’est suicidé en mélangeant une dose mortelle de barbituriques dans de l’alcool. Le délinquant a laissé une note de suicide avec des aveux – il a écrit qu’il était « dans un mauvais état », mais qu’il s’est ensuite « redressé ». Verov a expliqué ses crimes par « une enfance difficile » et a écrit qu’après son mariage et la naissance de son premier enfant en 1997, il « n’a plus rien fait ».

Dans la nuit du 1er octobre, le parquet français a annoncé qu’un test ADN avait confirmé les aveux du suicidaire.