Selon un nouveau sondage du Centre d’étude de l’opinion publique et de la politique. Viterbi à l’Institut israélien pour la démocratie, la majorité absolue des Israéliens interrogés, 87 %, estiment que les chances de signer un accord de paix avec les Palestiniens dans les cinq prochaines années sont très faibles. Seuls 8,5 % des représentants de la « gauche », 6 % des « centristes » et 1 % de la « droite » considèrent l’accord de paix comme une tâche prioritaire pour le gouvernement.
Les données de l’enquête montrent que dans les trois camps politiques, la recherche d’un accord de paix avec les Palestiniens figure au bas de la liste des priorités. La principale tâche prioritaire du gouvernement, selon la majorité des représentants de la communauté arabe, l’année prochaine devrait être la lutte contre la criminalité dans le secteur arabe – 53 %, puis l’économie se stabilise – 22,5 %, la lutte contre le coronavirus – 14 %, la volonté de conclure un accord de paix avec les Palestiniens – 7 % et la fin du programme nucléaire iranien – 3,5 %.
Quant à la partie juive de la population, la plupart des répondants ont choisi l’item « stabiliser l’économie » – 35 %. Vient ensuite la lutte contre le coronavirus – 26 %. En troisième place se trouve la fin du programme nucléaire de l’Iran – 18 %, et en dernier lieu les accords de paix avec les Palestiniens – 4 %.
En ce qui concerne l’attitude du public à l’égard de la question iranienne, 45 % de la population pense que ceux qui ont soutenu l’attaque contre l’Iran au début du développement des armes nucléaires avaient raison. Dans le même temps, un peu plus d’un quart (27,5 %) des personnes interrogées pensent que ceux qui ont insisté pour parvenir à un accord avec l’Iran qui empêcherait la création d’un potentiel nucléaire avaient raison.
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