Le chef du Conseil national de sécurité, Eyal Hulta, s’est rendu secrètement à Paris ces derniers jours et a rencontré à l’Elysée son homologue français.
En juillet, de hauts enquêteurs israéliens ont révélé qu’un certain nombre de pays qui avaient acheté le logiciel Pegasus de NSO l’ont utilisé pour pirater les smartphones de journalistes, de personnalités de l’opposition et de militants des droits de l’homme et pas seulement pour déjouer des attaques terroristes ou lutter contre la criminalité. Ces pays comprenaient l’Inde, la Hongrie, le Mexique, l’Arabie saoudite et le Maroc.
La publication a créé une crise diplomatique entre Israël et la France. Le président français Macron a appelé le Premier ministre Naftali Bennett et a demandé des éclaircissements sur la question et ce dernier s’est engagé à mener une enquête. Quelques jours plus tard, le ministre de la Défense Benny Gantz s’est envolé pour Paris et a présenté au ministre français de la Défense des conclusions préliminaires.
Après le déclenchement de la crise en juillet, l’Elysée avait ordonné le gel d’une partie importante des contacts politiques, sécuritaires et de renseignement avec Israël, et surtout des visites réciproques jusqu’à ce que la question soit clarifiée.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :