Le statut de Jérusalem en tant que capitale d’Israël, où sont concentrées toutes les structures du gouvernement central, est inscrit dans deux lois fondamentales, mais toutes les institutions gouvernementales ne sont pas concentrées à Jérusalem. De nombreux départements ne veulent pas déménager dans la capitale et ignorent systématiquement les réglementations gouvernementales les obligeant à le faire.

Le « gouvernement du changement » a décidé de ne pas se limiter à une autre décision de déplacer tous les bureaux du gouvernement à Jérusalem, mais de passer des paroles aux actes : des sanctions tangibles sont imposées contre les contrevenants pour la première fois.

Les sanctions contre les agences « refuseniks » qui ne veulent pas déménager à Jérusalem sont inscrites dans un projet de loi du ministre de Jérusalem Zeev Elkin, approuvé par la commission ministérielle sur la législation. Selon la nouvelle loi, les départements dont le siège se trouve en dehors de Jérusalem paieront le double « d’arnona » et le double loyer des bureaux (au lieu de résidence et à Jérusalem), ils ne se verront pas allouer de fonds pour la rénovation des bureaux, l’achat de nouveaux meubles et équipements de bureau…

Le maire de Jérusalem Moshe Leon, quant à lui, a déclaré que de nouveaux immeubles de bureaux pour les départements gouvernementaux sont toujours en construction et qu’il n’y a nulle part où aller jusqu’à ce qu’ils soient terminés.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

La concentration de l’ensemble de l’appareil de l’État central à Jérusalem a pour but d’élever le statut socio-économique de la capitale d’Israël, de créer de nouveaux emplois et d’augmenter les revenus de la mairie de Jérusalem. En attendant, Jérusalem est la plus pauvre des grandes villes d’Israël.