Les violences qui ont atteint les abord de l’hôpital Soroka, à Beersheba, la nuit dernière par des groupes de bédouins, ont provoqué une vague de réactions de colère parmi les israéliens mais aussi la grande majorité des Arabes du Néguev, qui ont fortement dénoncé la querelle entre deux familles devant le centre d’urgence du Centre médical qui s’est soldé par 4 blessés et 19 détenus.
Le maire arabe de Rahat, Fayez Abu Suhaiban, accompagné de son chargé d’affaires Khalil al-Darawsheh et de son adjoint, Sami Abu Suhaiban, a effectué une visite de solidarité à l’hôpital, au cours de laquelle il a souligné que « le caractère sacré de l’hôpital est comme le sainteté de la mosquée », et a souligné que la police devrait faire tout son possible pour atteindre toutes les personnes impliquées dans les émeutes de masse.
Le maire de Rahat a confirmé lors de sa rencontre avec le directeur de l’hôpital, le Dr. Shulmi Kodish, que tous les membres de la municipalité de Rahat ont fermement condamné l’événement anormal qui s’est produit à l’hôpital, et ont envoyé un message aux habitants de Beer Sheva, dans lequel il a déclaré : « Nous sommes tous sur le même bateau, et nous souffrons de violence et la criminalité, et nous aspirons à ce que les forces de l’ordre fassent leur travail », et a appelé tout le monde à ne pas se laisser entraîner dans les conclusions racistes et de haine, car la violence et la criminalité sont désastreuses pour tout le monde.
Le directeur du service des urgences de l’hôpital Soroka, le Dr. Hosni Al-Qarnawi, président de l’Association des médecins arabes, Dr. Naim Abu Freiha, ont souligné que l’hôpital est un lieu sacré qui doit sauver la vie des autres, et ne peut pas se transformer en champ de bataille.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :