L’Université arabo-américaine de Jénine attire des étudiants arabes israéliens. Plus de la moitié de ses étudiants vivent en Israël et franchissent quotidiennement les postes de contrôle qui le séparent de la Judée samarie selon un rapport de la télévision d’État israélienne (KAN).
Ils n’ont pas besoin de répondre à une exigence qui en Israël est obligatoire et qui est la réussite d’un test psychométrique. C’est l’une des principales raisons qui les poussent à traverser quotidiennement la frontière pour étudier à l’Université de Jénine, malgré le fait que les études ne soient pas économiques, elles sont pour la plupart réalisées en langue anglaise et contrairement aux études israéliennes, il n’y a aucune possibilité de repasser un examen en cas d’échec.
Quelque onze mille étudiants étudient cette année à l’Université de Jénine (UJ), dont plus de la moitié viennent du territoire israélien. L’UJ n’est pas le seul des territoires palestiniens à attirer des étudiants arabes israéliens, l’Université d’a-Najah, à Shjem, les étudiants de nationalité israélienne représentent un sixième du total des étudiants.
A l’université de Bizreit, au nord de Ramallah, il y en a un cinquième et à Hébron et al-Quds à Abu-Dis, il y en a quelques centaines chacun.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
A Jénine, ils représentent environ 55 % de la population étudiante totale : plus de six mille, sur un total de onze mille. 79 % des étudiants de la Faculté de médecine dentaire, par exemple, sont des Arabes israéliens.
Même le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a compris lors de sa première et dernière visite à Jénine, il y a 12 ans, l’importance de la fréquentation des citoyens israéliens à l’université locale. Même les représentants politiques d’Israël s’efforcent de resserrer les liens.
Le député Ayman Odeh en visite à l’Université de Ramallah le mois dernier et son collègue Ahmad Tibi ont fait de même il y a quelques années.
Les études à l’Université de Jénine ne sont pas bon marché. Il existe des titres pour 30 (9 500), 40 (12 650) ou 70 mille shekels (22 100 $), et encore plus chers.
Il existe également des bourses pour étudiants, qui ne sont pas seulement accessibles aux étudiants exceptionnels, mais aussi aux employés publics palestiniens et au personnel des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne. Les enfants de « martyrs » (Palestiniens ayant participé à des actes de violence) sont exonérés de paiement dans la plupart des courses.
En suivant ce thème, il est impossible d’oublier que les installations universitaires de Jénine ne sont qu’à quelques minutes en voiture des camps de réfugiés de cette ville. Où la violence et la possession d’armes illégales abondent. Les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne devraient lancer des raids dans les prochains jours afin d’exercer un certain contrôle.
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