Suite à la réunion en soirée du Premier ministre Naftali Bennett avec la direction du ministère de la Santé, il a été décidé de prolonger de dix jours supplémentaires les décrets d’urgence adoptés en lien avec l’émergence de la souche omicron. La période de validité de deux semaines des décrets devait expirer ce week-end, mais la situation épidémique dans le pays reste instable et peu claire, et la souche omicron n’est pas encore devenue claire.
La montée en flèche de l’incidence signalée cette semaine semble liée aux tests de masse des enfants après la pause de Hanouka, et à la fin de la semaine, les chiffres étaient à nouveau en baisse. Jeudi, de minuit à 22h53, 432 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés dans le pays, la proportion de tests positifs est de nouveau tombée à 0,62%. Les cas graves sont isolés – 28 pour toute la semaine, et jusqu’à 80 % des personnes gravement malades sont encore des personnes non vaccinées.
Dans les dix prochains jours, le régime aux frontières, y compris l’interdiction d’entrée des étrangers, restera le même ; il n’y aura pas d’annulation de quarantaine dés votre (en tant qu’israélien) retour de l’étranger pour les personnes vaccinées dans les 10 prochains jours. Il existe des plans de durcissement pour les non vaccinés : ceux qui reviennent des « pays rouges » seront en quarantaine dans des hôtels à leurs frais, mais aucune décision finale n’a été prise à ce sujet.
L’idée d’autres restrictions sur les non vaccinés a été rejetée par les conseillers juridiques du gouvernement. Le Premier ministre Bennett leur demande d’accélérer le rythme des vaccinations, qui progressent lentement – dès que la quatrième vague de l’épidémie s’est calmée, les Israéliens se sont désintéressés des vaccinations. Bennett a qualifié aujourd’hui la campagne de vaccination des enfants d' »échec ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
