Quatrième campagne de vaccination : le directeur de l’unité des maladies infectieuses de l’hôpital public Assuta à Ashdod et le personnel de l’équipe de traitement des épidémies du ministère de la Santé, le Dr Tal Brosh Nissimov, ont précisé que sans la nouvelle variante Omicron, ils n’auraient pas choisi une quatrième dose.
Dans une interview avec Assaf Lieberman sur le programme « Kalman Lieberman » Kan sur Net B, le Dr Brosh a ajouté ce matin (mercredi) que « le quatrième vaccin est le produit de discussions longues et complexes. Les données viennent de deux directions – nous sommes convaincus que la grande éruption de l’omicron est déjà là et que cette souche est capable d’infecter les personnes vaccinées avec un rappel. Sans l’omicron, on ne parlerait pas d’une autre dose. »
Le ministère de la Santé a mis à jour ce matin que 903 nouvelles vérifications avaient été diagnostiquées pour Corona hier, et le taux de tests positifs était de 1,1% sur environ 93 000 tests. Le nombre de patients en état critique est resté stable à 80, dont 38 sous respirateurs. Le coefficient d’infection est tombé à 1,26. Par ailleurs, le ministère de la Santé, en coopération avec la chaîne Azrieli et Ofer Malls, lance une opération de vaccination à grande échelle pour l’ensemble de la population. Dans le cadre de la campagne, des complexes vaccinaux seront ouverts dans les centres commerciaux.
Pr Mevorach : « Quatrième vaccin – une décision hâtive qui fait paniquer »
Parallèlement à la déclaration du Dr Brosh selon laquelle le quatrième vaccin est le produit d’une décision réfléchie et motivée, il y a aussi des voix contre cette décision.
Pour le Pr Mevorach cette décision est hâtive et transmet la panique. » Il n’y a pas de données pour cela. De quoi avez-vous besoin? Faire un effort dans les vaccins des enfants, comme par exemple augmenter la mobilité des vaccins dans les écoles. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :