La personne avec la double nationalité qui travaille à l’étranger ou qui a des parents au premier ou au deuxième degré en dehors du pays peut bénéficier d’une dérogation pour voyager même si le pays de destination est rouge et inscrit sur la liste d’interdiction de vol d’ Israël suite à un vote final attendu mercredi par la Commission de la Constitution, du droit et de la justice de la Knesset.
La décision permettrait à des milliers d’Israéliens américains et britanniques ou Français qui travaillent à l’étranger mais ont immigré en Israël de continuer à subvenir aux besoins de leur famille. Depuis qu’Israël a recommencé à étiqueter les pays en rouge, les Israéliens ont été informés qu’ils ne pouvaient pas s’y rendre sans faire une demande par l’intermédiaire d’un comité spécial des exceptions. Cependant, il n’y avait aucune exemption pour le travail et donc aucun moyen pour ces personnes de voyager.
De plus, les immigrés n’ont pas pu rendre visite à leurs parents au premier degré sauf en cas d’urgence humanitaire, dans la plupart des cas. Désormais, les événements du cycle de vie – naissances, mariages, bar et bat mitzvah, par exemple – seraient considérés comme des raisons acceptables de quitter Israël pour une destination rouge. Et cela s’appliquera également aux parents au deuxième degré.
Le député Gilad Kariv a déclaré mercredi lors de la réunion de la commission que ces modifications du processus d’exemption seraient nécessaires pour que sa commission vote en faveur du maintien d’une liste de pays rouges. Le gouvernement a confirmé mardi soir la recommandation du ministère de la Santé de retirer plusieurs pays de la liste d’interdiction de vol, mais les États-Unis, Candara, le Royaume-Uni et 12 autres destinations populaires restent sur la liste.
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