Le tribunal de la famille de Kiryat Gat a récemment statué sur une action en justice pour le partage des biens des époux divorcés qui ont signé un accord prénuptial. L’épouse a fait valoir que malgré l’accord stipulant que la résidence n’appartient qu’au mari, la résidence commune dans la propriété au fil des ans montre qu’il avait en pratique une intention de partager. La juge Fanny Gilat Cohen a noté que la résidence dans la maison n’indique pas qu’il s’agit d’une copropriété, notamment au vu de l’accord financier, et qu’elle ne sera donc pas divisée. Cependant, il a été déterminé que la valeur de l’extension de la maison faite lors du mariage serait partagée entre les parties.
Le couple a été marié pendant 16 ans jusqu’à ce qu’il divorce. Tout au long de leur vie ensemble, ils ont vécu avec leurs cinq enfants dans une maison qui appartenait au mari avant le mariage. Avant de se marier, les deux ont signé un accord prénuptial qui a eu force de jugement, stipulant qu’en cas de rupture, la femme n’aurait pas droit aux droits dans la maison, ainsi que dans le camion et la remorque de l’homme.
Après la séparation, la femme a été expulsée de la maison avec les cinq enfants. Dans une réclamation de propriété qu’elle a déposée, elle a affirmé qu’au moment de la signature de l’accord, elle n’était pas représentée et ne comprenait pas ce qu’elle signait. La femme a en outre affirmé que malgré l’accord financier, l’homme avait agi comme si il avait l’intention de partager la résidence. Ainsi, ils y ont vécu ensemble en partenariat complet, et la maison a été agrandie et rénovée avec des fonds communs des deux. De plus, elle revendiquait des droits dans l’entreprise de l’homme qui était l’unique source de subsistance de la famille, tout en se consacrant aux soins des enfants et du foyer.
L’homme a affirmé que l’accord avait été signé du libre arbitre des parties et que la maison avait été achetée avant le mariage avec son propre argent. Selon lui, l’agrandissement de la maison s’est fait grâce à son financement et à celui de l’État.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :