En cas d’agression contre l’Ukraine, la Russie s’est déjà vue promettre « des sanctions sans précédent dans l’histoire » qui affecteront personnellement le président Poutine.
En réponse, Poutine peut « fermer le robinet » sur les tuyaux qui acheminent le pétrole et le gaz vers l’Europe. En hiver, c’est extrêmement sensible, car le carburant russe couvre une part importante des besoins de l’UE. Les États-Unis recherchent des sources alternatives, mais préviennent qu’il faut quand même payer.
Les producteurs d’énergie américains se sont précédemment opposés aux exportations de gaz américain vers l’Europe, mais sont maintenant ouverts à des négociations pour une exception à la règle qui pourrait être nécessaire bientôt.
Les États-Unis proposent également de diversifier les approvisionnements en gaz, en les prenant à partir de nombreuses sources – les États-Unis, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie. Il est clair que les prix vont immédiatement augmenter. D’autre part, la Russie comprend également que si des approvisionnements alternatifs sont établis, à l’avenir, Moscou ne pourra vendre du gaz qu’à la Chine et à des régimes amis.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :