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Un incendie s’est déclaré vendredi soir au domicile d’une famille juive dans le quartier de Shimon Hatzadik (Sheikh Jarrah) à Jérusalem-Est, après que des Arabes auraient lancé des cocktails Molotov vers 23h00.

De gros dégâts ont été causés à la maison. Les membres de la famille n’étaient pas présents à ce moment-là et, miraculeusement, personne n’a été blessé. Les pompiers ont été appelés sur les lieux et ont travaillé pour éteindre les flammes. Plusieurs cocktails Molotov qui auraient été jetés ont été retrouvés sur les lieux.

Des membres de la famille ont déjà signalé de graves harcèlements de la part de leurs voisins arabes, et leurs véhicules ont été incendiés à neuf reprises ces derniers mois.

Le président du Parti Otsma Yehudi, le député Itamar Ben Gvir, a répondu : « Il n’y a ni loi ni justice, c’etait prévu et nous avons averti la police à plusieurs reprises », a déclaré Ben Gvir. « La police abandonne les habitants, au lieu de les protéger des émeutiers assoiffés de sang. Le commissaire Kobi Shabtai a manqué à son devoir, il devrait déposer les clés et rentrer chez lui et s’il ne comprend pas cela tout seul, il devrait être renvoyé. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le député Ben Gvir a ajouté : « S’il s’agissait de graffitis des juifs, la police tendrait une embuscade jour et nuit pour attraper les émeutiers. « Apres que les arabes ont brulé 9 fois leur voiture, aujourd’hui, ils mettent le feu à une maison qui, à Dieu ne plaise, si les membres de la famille étaient là, cela aurait pu se terminer par un désastre. »

M., l’un des voisins arabes du quartier dont la maison jouxte la maison familiale qui a été incendiée, a déclaré au site Ynet avoir entendu la nuit dernière des « cognements » à sa porte, puis « des gens qui s’enfuyaient ». Lorsqu’il sortit pour vérifier, il vit de la fumée s’élever de la maison de la famille juive. « Je suis le seul à leur parler encore dans le quartier », a-t-il dit, « apparemment ils voulaient me prévenir que ma maison était à côté de la sienne. »

Le voisin a ajouté : « J’ai rapidement appelé la police et j’ai pensé à entrer par effraction, car nous savions qu’il y avait des enfants en bas âge, des bébés, et j’ai pensé à les sauver. Heureusement, sa famille n’était pas à la maison et avait probablement passer la soirée chez des amis. C’est une étape plus grave, car on brûle une maison avec une famille et des enfants. Que sommes-nous, Daesh ? « J’ai immédiatement eu l’histoire de Duma dans la tête. Nous ne sommes pas des animaux. Nos maisons sont proches les unes des autres et nous aurions pu être blessés également. Heureusement, personne n’a été blessé. »