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Un événement inhabituel a eu lieu mardi lors de la commission économique de la Knesset, avec la participation du ministre des Finances, Avigdor Lieberman. Le représentant des enseignants de Tel-Aviv, Tzameret Avivi, se tourna vers Lieberman et lui lança un cri de détresse de la part des « indépendants » en fondant en larmes :  » Pourquoi être si cruel  » ?

« Monsieur Lieberman, je représente les enseignants du TLN, a commencé Avivi. Nous représentons 90 % de cette profession et nous sommes à la périphérie. Vous ne savez rien de nous car on nous empêche de parler et nous ne pouvons pas vous joindre. »

Elle a commencé à parler du gouvernement précédent et des subventions qu’il avait accordées. « Je veux vous expliquer que jusqu’au 21 juillet, les gens ici pouvaient respirer parce que nous avions les subventions du Trésor, le gouvernement précédent », a-t-elle déclaré. « On nous avait promis un changement de gouvernement, mais quel changement ? Peu de membres de la Knesset le comprennent. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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À ce stade, elle a affiné ses mots et s’est tournée vers Lieberman avec des larmes dans les yeux : « Celui qui a le pouvoir, c’est vous, parce que vous êtes celui qui contrôle notre argent, que nous avons payé des impôts toute notre vie et maintenant nous devons frapper à la porte comme des pauvres. Nous sommes indépendants. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’argent. Vous devez comprendre cela. »

« Je veux vous dire, M. Lieberman, que vous instillez de l’anxiété dans la majorité du public des indépendants dans vos déclarations. Nous n’avons aucune sécurité financière. Pendant des mois, les enseignants n’ont pas travaillé. Pourquoi ne pas y remédier ? Pourquoi être si cruel Lieberman ? Ouvrez votre cœur, parlez-nous et regardez directement ces gens. « 

Elle a terminé son discours et des applaudissements se sont fait entendre dans la salle du comité. Benjamin Netanyahu, l’ancien Premier ministre, a posté la vidéo et écrit : « Avivi, nous sommes avec vous ». Et ajoutant, pendant qu’une représentante pleure devant ses yeux, Liberman la regarde et boit son café :