Samedi après-midi, des sirènes de raid aérien ont retenti à Lvov, et bientôt de puissantes explosions ont secoué la ville. Selon la partie ukrainienne, les troupes russes ont lancé une attaque au missile contre le dépôt pétrolier et une usine de réparation d’avions à proximité.

Il n’y a pas de dégâts ni de victimes à l’intérieur de la ville. Des nuages ​​de fumée noire s’élèvent du parc de stockage en feu. Le maire Andrei Sadovyi a averti les habitants de la ville de la possibilité de bombardements répétés et leur a conseillé de ne pas quitter les abris anti-bombes. « À la suite des bombardements, l’une des installations industrielles où le carburant est stocké fut en feu. Les infrastructures de logement n’ont pas été touchées. Tous les services concernés travaillent sur place », a écrit le maire.

Le vice-ministre ukrainien des Affaires intérieures, Anton Gerashchenko, a déclaré que l’attaque contre le dépôt pétrolier avait été causée par des missiles Kalibr et a suggéré que le moment de l’attaque coïncidait avec la visite du président américain Joe Biden en Pologne n’était pas accidentelle. Selon Gerashchenko, Biden n’était hier « qu’à une centaine de kilomètres » de Lviv (en fait, un peu plus loin – environ 150 km en ligne droite aérienne).

Samedi, le bombardement des villes de banlieue de la région de Kiev s’est poursuivi. Des rapports continuent d’être reçus de Mariupol sur des déportations forcées de civils : l’administration de la ville a rapporté, selon des témoins oculaires, que « les occupants ont enlevé de force le personnel médical, les patients et d’autres résidents de Marioupol qui se cachaient des bombardements ennemis dans les sous-sols d’un établissement médical » – environ 700 personnes au total.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Hier, le ministère russe de la Défense a annoncé qu’il continuait d’assiéger et de bombarder les villes ukrainiennes dans le seul but d’y « entraver » les forces de l’armée ukrainienne et d’empêcher leur transfert vers le Donbass, dont le ministère russe de la Défense a qualifié de « libération » et d’« objectif principal » de l’invasion militaire de l’Ukraine.