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Samedi, un rassemblement avec les couleurs russes a eu lieu sur la place Habima à Tel-Aviv – plusieurs dizaines de citoyens se sont rendus sur la place pour exprimer leur soutien à Poutine et à la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Haaretz a estimé qu’il y avait environ 200 participants.

Il y a eu beaucoup d’actions de ce genre en Israël à l’époque du «printemps de Crimée», mais cela s’est produit à Tel-Aviv pour la première fois depuis l’invasion russe.

Comme en témoignent des vidéos sur les réseaux sociaux, les manifestants portaient à la main des drapeaux russes identiques, et certains avaient même les drapeaux de l’URSS et de la RPD autoproclamée. Il est difficile d’imaginer que les citoyens d’Israël aient gardé chez eux ce bien flambant neuf identique, l’action était clairement préparée et organisée – cependant, les organisateurs ont préféré faire profil bas.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le journaliste Bar Peleg a pu s’entretenir avec quatre participants au rassemblement, dont l’orateur. L’orateur a refusé de donner son nom au journaliste, les autres ne se sont présentés que par leurs prénoms – « Irina », « Rustam de Tchétchénie » et « Naftali de Rishon Lezion ». Rustam a protesté contre la « russophobie » et la « persécution des enfants russes », Irina a déclaré que « Poutine combat le nazisme », et Zelensky est aussi « un nazi dans l’âme », même s’il est juif. Naftali de Rishon Lezion pense que Poutine est calomnié en Israël – il n’est pas un méchant ou un fou, mais « veut seulement que les Ukrainiens vivent avec eux et ne soient pas des nazis ».

L’orateur, qui a souhaité rester anonyme, a fait un commentaire plus professionnel, exactement dans la lignée de la thèse de la propagande russe. Il a qualifié la guerre de « décision difficile » et a déclaré que dans le Donbass « nous avons vécu dans une situation de catastrophe humanitaire pendant huit ans » – heureusement, personne en Israël ne sait qu’ils ont été victimes du fameux « génocide russe », qui soit, la trêve périodiquement violée et les bombardements aux frontières de la RPD et de la RPL, sont devenus 13 personnes dans les deux années d’avant-guerre.

Les organisateurs ont préparé le rallye auprès du grand public. Sur Facebook, les admirateurs de Poutine sont rares ces jours-ci – ce n’est pas surprenant, les « antifascistes » de la Fédération de Russie ont déclaré Facebook une organisation terroriste. L’un de ceux qui ont organisé des rassemblements pro-russes ce week-end, le « militant public » Guy Sandal , qui a comme « amis » des technologues politiques et des fonctionnaires bien connus du parti NDI, n’a presque pas publié de messages sur des sujets politiques jusqu’en décembre, mais ces derniers mois, son activité de réseau s’est concentrée uniquement sur « la lutte contre le nazisme ukrainien ». Le quatrième jour de la guerre, Sandal a reçu une tribune pour présenter les thèses de la propagande russe sur les ondes de la chaîne de télévision 14.