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Mercredi, les Israéliens faisant leurs courses au marché animé de Mahane Yehuda à Jérusalem et ne semblaient pas découragés par une vague d’attentats terroristes meurtriers qui a coûté la vie à 11 personnes en une semaine.

En raison de la violence, Israël est en état d’alerte maximale et 1 000 soldats de Tsahal ont été déployés à travers le pays pour renforcer les forces de police.

Cinq ont été tués dans une fusillade dans la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak mardi ; quelques jours plus tôt, deux Israéliens arabes avaient ouvert le feu à Hadera, tuant deux agents de la police des frontières. La semaine dernière, quatre personnes ont été tuées dans une attaque à l’arme blanche et à la voiture bélier dans la ville méridionale de Beer Sheva. Les assaillants de ces deux dernières attaques étaient affiliés au groupe de l’État islamique.

L’ambiance d’un mercredi matin ensoleillé au marché de Mahane Yehuda était calme, malgré un incident de sécurité qui s’y était déroulé quelques heures plus tôt.

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« Je n’ai pas peur », a déclaré un agent de sécurité âgé nommé Aryeh à The Media Line alors qu’il faisait des courses. « Si c’est mon heure de mourir, alors c’est mon heure de mourir. Sinon, nous verrons quand cela arrivera. »

Credit : Infos Israel News

Une femme voisine de 70 ans et résidente de longue date de Jérusalem a fait écho à ces sentiments.

« Je veux que le monde entier sache que c’est l’un des plus beaux marchés d’Israël », a déclaré Batya à The Media Line. « Il ne s’est rien passé ici aujourd’hui ; c’est juste la panique. Malheureusement, nos ennemis veulent que nous ayons peur ; c’est leur but. Mais nous sommes forts et nous le resterons. « 

Plus tôt dans la journée, la police israélienne a été appelée sur le marché pour appréhender deux individus qui se seraient comportés de manière suspecte. Alors que l’enquête sur l’incident est en cours, les deux sont des résidents de Jérusalem-Est et se sont battus à coups de poing avec des officiers avant d’être abattus dans le bas du corps, selon un communiqué de la police. Le duo a été légèrement blessé lors de l’altercation et envoyé pour des soins médicaux ; un policier a également été blessé dans l’incident.

Des vendeurs à proximité du marché qui ne souhaitaient pas être nommés ont déclaré à The Media Line que le différend était le résultat d’un malentendu et que les deux suspects étaient des travailleurs réguliers du marché.

« J’ai beaucoup d’amis arabes ici au marché et tout le monde s’entend bien », a raconté un vendeur nommé Roy. « Nous travaillons côte à côte toute la journée, nous rions et parlons. Il y a une minorité extrémiste qui a la haine et qui fait le bordel pour tout le monde. Je pense que l’État doit montrer une main ferme à ces extrémistes. Nous voulons la paix. »

D’autres visitant le marché ont estimé qu’il était important d’envoyer un message fort et de continuer leur vie normalement.

« Nous n’abandonnerons jamais », a déclaré Harel, un éducateur de la ville septentrionale de Beit Shean qui était en visite à Jérusalem. « Nous sommes ici pour montrer que nous sommes présents et nous voulons que les gens sachent à quel point Israël est fort et comment il ne cède pas à la terreur.

La série d’attaques violentes en Israël a fait craindre une plus grande escalade avant les prochaines fêtes chrétiennes, juives et musulmanes, qui se rejoignent au mois d’avril. La fête musulmane du Ramadan commence ce week-end ; la Pâque juive d’une semaine commence le 15 avril ; tandis que la Semaine Sainte chrétienne débute le 10 avril avec le dimanche des Rameaux (la Pâque orthodoxe a lieu le 24 avril).