Yossi Moyal a immigré en Israël dans les années 1960 et a laissé derrière lui des souvenirs, des expériences et aussi son ami Taher, qui a tenté de localiser Yossi pendant des décennies.
L’amitié entre eux a commencé il y a soixante-dix ans, dans la ville portuaire de Safi, dans l’ouest du Maroc. Une lettre écrite par Taher est parvenue à Yossi par hasard, et après presque quatre décennies, la connexion entre les amis d’enfance a été renouvelée et les deux se sont rencontrés chez Yossi à Beer Sheva, dans le contexte du réchauffement des relations entre Israël et le Maroc.
« Je le connais depuis 53 ans », déclare Yossi. « Il vivait avec nous dans la rue, tous les jours je le voyais aller à l’école le matin. Je suis allé dans une école juive et lui dans une école musulmane. Nous nous rencontrions et jouions au football. Le samedi, nous faisions Shabbat Malka, il venait voir ce que font les Juifs, c’est ainsi que nous nous rencontrions. »
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Taher raconte une expérience insolite entre les deux, dont il est rare d’entendre parler aujourd’hui : « Nous vivions comme une seule famille, qui ne connaissait aucune différence entre les gens et si une mère juive ne pouvait pas allaiter son bébé, elle demandait à un musulmane de l’allaiter, et vice versa. » Yossi ajoute : « Nous étions comme une famille. »
« En 1963, j’ai quitté le Maroc et j’ai immigré en Israël et nous ne nous sommes pas revus depuis », raconte Yossi à propos de la séparation entre les deux.
« La lettre est parvenue à Mme Moyal, elle s’est souvenue que nous avons étudié ensemble et a gardé la lettre pendant trois ans, puis nous avons une petite amie à Paris, elle a invité Mme Moyal au mariage. Elle est allée de table en table et demandé s’ils me connaissaient », raconte Yossi. Jusqu’à ce que Mme Moyal vienne voir une autre Mme Moyal, d’Eilat, qui connaissait Yossi.
Yossi dit que lorsqu’il a reçu la lettre, il a éclaté en sanglots et a ensuite appelé Taher : « Il a dit : ‘Qui es-tu ?’ Je lui ai dit ‘Joseph Moyal’, il s’est évanoui.
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