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La récente vague de terreur, tout comme les émeutes dans les villes mixtes en mai dernier, a rendu une chose très claire. Si les Israéliens avaient pensé que la violence et la criminalité qui sévissent dans les communautés arabes ne sont le problème que des zones adjacentes à leurs secteurs de population, ils se sont terriblement trompés ces dernières semaines.

Israël n’aurait pas dû s’attendre à ce que des années de négligence et de manque d’application – y compris la construction illégale, le commerce d’armes et de drogue – dans le Néguev, certaines régions de Galilée et les villes mixtes n’allaient pas nous exploser au visage.

Mais ce genre d’événements rend également une autre chose claire.

Par exemple, la deuxième Intifada dans les années 2000 a prouvé aux Israéliens qu’il n’y a pas de partenaire pour la paix du côté palestinien. De plus, après qu’Israël se soit retiré de la bande de Gaza jusqu’au dernier centimètre, au lieu de prospérité pour les Palestiniens, l’enclave s’est transformée en une rampe de lancement pour des barrages de roquettes. Alors, peut-être est-il temps de clarifier aux Arabes israéliens et aux Bédouins (tribu nomade arabophone) où nous en sommes.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Nous ne pouvons plus tolérer que des municipalités arabes israéliennes expriment leurs condoléances aux familles de terroristes qui ont perpétré des attentats meurtriers contre des Israéliens.

Israël ne peut plus non plus accepter de garder le silence lorsqu’un assistant parlementaire de la Liste arabe unie fait l’éloge des terroristes sur les réseaux sociaux, sans que son permis d’entrée à la Knesset ne soit révoqué.

Peu de temps après, ce même assistant a été contraint de trouver des excuses boiteuses, comme le piratage de son compte Facebook, pour justifier ce comportement.

Mais, peut-être que tous les événements récents sont venus nous rappeler, ainsi qu’aux Arabes israéliens, que pour vivre en coexistence à l’intérieur des frontières de ce pays, il faut adhérer à des règles minimales de civilité.

Beaucoup d’Arabes et de Bédouins d’Israël ont choisi cette option, qui je pense est la plus rationnelle. Ceux qui le comprennent et l’adoptent peuvent s’intégrer et montrer la voie dans le secteur de la haute technologie, la recherche scientifique et même rejoindre la police. Je ne m’oppose à rien de tout cela.

Ce à quoi je m’oppose, ce sont ceux qui ont choisi « d’avoir le meilleur des deux mondes ». Pendant la journée, ils jouissent d’une vie confortable en tant que citoyens israéliens, mais pendant la nuit, soit ils font l’éloge de la terreur, soit ils y participent directement, faisant du mal à des innocents simplement parce qu’ils sont juifs.