Les émeutes sur le mont du Temple, qui ont duré des heures vendredi et se sont soldées par des dizaines de blessés, sont un exploit diplomatique pour le Hamas et les organisations terroristes. Au cours du week-end, un front uniforme et sans précédent s’est établi au Moyen-Orient qui a condamné Israël en particulier – et non les émeutiers qui se sont barricadés dans la mosquée et ont profané son honneur. De l’Iran à l’Arabie Saoudite, en passant par l’Egypte et la Jordanie, Israël a été fortement condamné.
Ce sont de plus en plus de pays arabes ayant des relations diplomatiques avec Israël qui condamnent l’entrée des forces de police ce vendredi au Mont du Temple. Beaucoup font l’impasse de la violence sur le site de ces mêmes arabes qui ne respectent pas l’endroit qu’ils disent le plus « saint » du monde musulman, plaçant de pierres des planches et des feux d’artifices afin d’attaquer la police dans la mosquée Al Aksa.
Maroc :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Le roi Mohammed VI du Maroc a fermement condamné l’entrée des forces israéliennes dans le secteur de la mosquée Al-Aqsa.
Jordanie :
Pas moins de 76 députés jordaniens exigent de rompre les liens avec Israël et d’expulser l’ambassadeur d’Amman.
Emirats Arabes Unis :
Le ministre des Émirats arabes unis, Anwar Gergash, a noté que la violence complique les efforts visant à parvenir à une solution politique qui comprend la création d’un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale. L’Arabie saoudite a également utilisé un langage dur pour décrire les policiers qui ont agi devant les émeutiers comme des « forces d’occupation ».
En un clin d’œil, Israël semble être revenu il y a des années à ses relations froides avec le monde arabe, comme une sorte d’entité perçue comme une plante étrangère au Moyen-Orient. Il y a quelque temps seulement, ce sont les Palestiniens qui ont été condamnés pour les attentats terroristes meurtriers en Israël.
Dans ce contexte, des questions difficiles se posent sur la conduite de l’échelon politique qui n’a pas reconnu l’intensité de l’incident et a permis aux émeutiers de se rassembler dans la mosquée.
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