Gaza était calme ce soir (du dimanche au lundi), tandis que le front nord était bruyant. Bien que le sud du Liban soit un bastion du Hezbollah, les organisations palestiniennes ont toujours eu une emprise sur cette zone. Ces dernières années, le Hamas a déployé des efforts particuliers pour asseoir sa présence au Sud-Liban, principalement en ce qui concerne le développement de ses capacités militaires dans cette région, et parallèlement à celle de Gaza.
La peur en Israël est l’une des tentatives du Hamas de développer des capacités militaires et des missiles de précision dans le sud du Liban. Le parrainage qu’il reçoit du Hezbollah et de l’Iran contribue à l’implantation des activités militaires de l’organisation dans cette zone. Le fait que le Liban soit plongé dans une crise économique et sociopolitique aiguë qui imprègne tous les domaines de la vie dans le pays permet au Hamas de renforcer plus facilement ses capacités militaires et d’améliorer sa préparation à une éventuelle confrontation avec Israël dans la « campagne ouverte de résistance à l’occupation. »
L’homme du Hamas dans cette zone est le haut responsable de l’organisation à l’étranger, Saleh Al-Aruri, qui voyage sur la route Turquie-Liban-Syrie, entretient des relations avec l’Iran et entretient des liens étroits avec le Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Et il y a aussi la « connexion turque ». Les relations complexes du président turc Erdogan avec Israël ont créé de nouvelles restrictions pour le Hamas. L’organisation s’est habituée à opérer sur le sol turc avec un terrain propice pour recruter des terroristes et de l’argent pour le terrorisme. Cependant, la nouvelle approche d’Ankara vis-à-vis d’Israël a conduit le Hamas à comprendre qu’on ne peut pas faire confiance aux Turcs les yeux fermés et que d’autres options doivent continuer à être ouvertes pour établir les activités de l’organisation à l’étranger.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :