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Fida Kiwan, une arabe israélienne de Haïfa condamné à mort aux EAU après avoir admis et reconnu coupable de trafic de drogue dure.

Le mois prochain, un appel est attendu de l’Israélienne Fidaa Kiwan, qui a été condamnée à mort aux Émirats arabes unis après avoir été reconnue coupable de trafic de drogues dures, dans le cadre d’un réseau de trafic de drogue. N12 a révélé dans l’édition principale ses aveux à la police et la lettre qu’elle a envoyée de prison, dans laquelle elle affirme avoir avoué les actes après une campagne d’intimidation et de menaces, et espère maintenant que ce cauchemar prendra bientôt fin.

Au cours de son interrogatoire, Kiwan a décrit à la police son rôle dans le réseau de trafic de drogue. L’aveu est clair, sans équivoque. Elle a dit qu’un Jordanien du nom de Yassin qui dirigeait la chaîne et que pour chaque contrebande, elle recevait environ 50 000 dirhams. Elle a été arrêtée à Dubaï il y a plus d’un an et condamnée par le tribunal à la peine de mort, la peine habituelle des Émirats arabes unis pour trafic de drogue.

« J’ai vendu de nombreuses fois à des personnes qui consomment de la drogue, sur les instructions de Yassin, lorsqu’il détermine le prix, l’endroit et le type de drogue », a déclaré Kiwan dans son enquête policière. « Je vais au même endroit, rencontre l’homme et lui vends la drogue, quitte l’endroit, récupère l’argent et le transfère. » Un demi-kilogramme de cocaïne a été saisi dans son rein, qu’elle a tenté de vendre à un agent de police, chez elle de nombreuses autres drogues et une grosse somme d’argent ont été retrouvées.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« Les personnes qui m’ont apporté la drogue sont deux inconnus dont je ne connais pas l’identité », a déclaré Kiwan lors de l’interrogatoire. « Ils m’ont fourni les drogues et les pilules hallucinogènes, et cela a été fait selon les consignes de Yassin. » La lettre qu’elle a récemment envoyée à ses avocats raconte une toute autre histoire, dans laquelle elle explique les mêmes aveux détaillés.

« Je n’ai admis ni accepté aucun récit jusqu’à ce que je sois présentée à l’un des interrogateurs qui m’a promis que je ne siégerais pas en prison », a écrit Kiwan à ses avocats. « J’ai signé des choses à la suite d’intimidations et de fausses promesses. J’ai été arrêtée chez le barbier et non dans la rue, ils ne m’ont donné aucun mandat d’arrêt ni de perquisition malgré mes demandes répétées », a-t-elle expliqué. « Ils m’ont fouillé à l’intérieur du salon de coiffure devant les gens, puis ils m’ont emmené à la voiture de police par la force et l’intimidation. »

« Son état mental n’est pas simple, c’est très difficile », a expliqué l’avocat Tami Ullman, qui représente Kiwan avec l’avocat Shadi Saruji. « Pensez à une personne qui se couche la nuit et se lève le matin en pensant à la peine de mort qui l’attend. Je ne pense pas qu’il soit possible d’y survivre. »

« Ce n’est pas un événement politique », ont déclaré des responsables du ministère des Affaires étrangères après l’annonce de l’arrestation le mois dernier. Mais Israël travaille également par la voie diplomatique pour aider une Israélienne de Haïfa qui a été condamnée à mort. « La situation n’est pas simple », a ajouté l’avocat Ullman. La famille ne dort pas, ils n’ont pas de jour et ils n’ont pas de nuit. »

Cette même israélienne de Haïfa avait refusé de servir des israéliens car ils étaient des soldats de Tsahal.