Drame en plein Shabbat dans la ville ultra-orthodoxe : dans le cadre des activités de Tsahal et de la police israélienne pour capturer les deux terroristes – Assad Yosef Assad Al-Rafa’i et Tzabhi Imad Tzabhi Abu Shakir, qui ont perpétré l’attaque meurtrière ce jeudi à Elad et tué Yonatan Habakkuk, Boaz Gol et Oren Ben Yiftach.
Des centaines de policiers et des forces de Tsahal, accompagnés d’hélicoptères, ont mené des recherches dans la ville d’Elad et ses environs depuis l’attaque meurtrière dans le but de capturer les deux terroristes.
Mais samedi après-midi, un ultra-orthodoxe qui est sorti en tenue de sport noire pour courir dans la forêt d’Elad a failli être abattu par les forces de sécurité après qu’elles l’ont soupçonné d’être un terroriste en fuite.
À la dernière minute, il a miraculeusement survécu après avoir réalisé que c’était un habitant de la ville qui était allé courir.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« La police et les soldats l’ont appelé pour qu’il s’arrête et il a eu peur et s’est enfui », ont déclaré des habitants d’Elad qui ont été témoins de l’incident depuis la fenêtre de leur maison. « Cela aurait pu se terminer par un désastre. Des hélicoptères étaient dans les airs ». »
Lors du Shabbat tendu dans la ville, les habitants ont déclaré : « Les gens se sont enfermés dans des maisons par peur et ne sont pas sortis du tout. Les synagogues étaient presque vides, les gens priaient à la maison. Tant que les deux terroristes sont libres, nous sentons une atmosphère de guerre dans la rue. »
Le journaliste Hani Edri du journal Beka’ila, un habitant de la ville ultra-orthodoxe, a déclaré : « C’était un samedi comme au cinéma. Depuis le début du Shabbat jusqu’à maintenant, 2 hélicoptères font le tour de la ville, des dizaines de véhicules militaires , la police en civil, la police en uniforme, les soldats en civil dans les deux sens ».
« Plus de 40 heures se sont écoulées depuis l’attentat meurtrier et les terroristes n’ont pas encore été retrouvés. Un petit tour de la ville samedi soir révèle une situation où des civils se promènent avec des matraques, des pierres, des bâtons et même des couteaux et à tout moment se retournent s’assurant que les terroristes ne sont pas près d’eux. C’est une réalité illusoire. »
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