L’Institut d’études politiques de Jérusalem a présenté jeudi un rapport sur la vie dans la capitale pour l’année. Il y a beaucoup de pauvres et beaucoup quittent la ville.
Jérusalem a un solde migratoire négatif, l’année dernière 11 000 habitants ont quitté la ville. Certes, 38 % d’entre eux se sont déplacés vers les villes autour de Jérusalem, restant en pratique dans la zone d’attraction de la capitale. 83 000 personnes travaillent dans la ville, mais vivent dans d’autres localités. 40% ont déménagé à Tel-Aviv et dans les villes environnantes.
Début 2021, 951 000 personnes vivaient à Jérusalem, un habitant sur dix du pays.
Jérusalem abrite 570 100 juifs, 61 % de la population totale, et 366 800 arabes (353 800 musulmans et 12 900 chrétiens), 39 % de la population totale de la ville. La part de la population arabe augmente, mais pas trop vite. 257 000 s’identifient comme appartenant au secteur ultra-religieux. Jérusalem abrite 25% de tous les ultra-orthodoxes du pays, 19% de la population arabe d’Israël. Seulement 26% des femmes arabes étaient employées, souvent en raison d’une mauvaise maîtrise de l’hébreu et des préjugés des familles et des employeurs.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :