La Knesset a approuvé en lecture préliminaire le projet de loi d’Ahmed Tibi visant à porter le salaire minimum à 40 shekels de l’heure. Nous parlons d’une forte augmentation – de plus d’un tiers, puisqu’aujourd’hui le salaire horaire minimum est de 29,12 shekels.
L’approbation du projet de loi, qui aura des conséquences dramatiques pour toute l’économie du pays, a été rendue possible grâce au chaos politique qui a régné au parlement ces derniers mois.
Les factions de la coalition – RAAM, MERETS et travaillistes – ont exigé la liberté de vote et ont déclaré que si elles n’étaient pas autorisées à le faire, elles soutiendraient le projet de loi de l’opposition en violation de la discipline de la coalition. La députée travailliste Naama Lazimi a présenté le même projet de loi, et un troisième projet de loi visant à augmenter le salaire minimum a été présenté par la députée du Likud Orly Levy-Abukasis.
Finalement, le ministre de la Justice a mis son veto à la liberté de vote. Cela n’a pas empêché les partis de la coalition d’agir selon leur propre compréhension : les députés du MERETS et du Labour ont quitté la salle lors du vote, et quatre députés de la RAAM ont voté pour. En conséquence, le projet de loi a été adopté avec le soutien de 23 députés et seulement 4 voix contre.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :