Le ministère des Finances a accepté de modifier le modèle d’augmentation du salaire minimum. Quelques heures avant le vote du projet de loi d’Ahmed Tibi (proposant de le porter à 40 NIS de l’heure), le ministre Lieberman et le chef de la commission du travail Efrat Raiten ont annoncé que le salaire minimum serait augmenté de 200 NIS dans la première phase de la réforme. Le plan initial était de 100 shekels.
Lieberman et Raiten ont convenu que cela se produirait le 1er juillet. Il est également devenu clair au ministère des Finances que dans un contexte d’inflation de 4 %, une augmentation de 100 shekels serait une parodie des travailleurs (au lieu de 29,12 à 29,5 shekels par heure).
L’Association des industriels et des employeurs n’a pas encore donné son accord à une double augmentation du salaire minimum en trois semaines. Mais le ministère des Finances estime qu’avec la fonte rapide des salaires réels, le caractère inévitable d’une telle démarche est évident pour tout le monde.
Lieberman s’est exprimé sur l’antenne du soir de la Douzième chaîne et a qualifié de « populisme » la loi sur les 40 shekels approuvée en première lecture. Il a ajouté qu’à cause de cela, il a reporté la réunion sur le budget pour 2023, promettant d' »agir selon la logique de l’économie », et non guidé par des considérations populistes. Dans le même temps, il a qualifié le volet socio-économique du travail de son gouvernement de « meilleur depuis 1996 ». La date n’est pas fortuite : Netanyahu est devenu Premier ministre pour la première fois en 1996.
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