L’école religieuse Noam Netzarim a demandé de retirer les drapeaux de la fierté du conseil régional d’Eshkol, le député Musi Raz a critiqué en ajoutant : « Il est étonnant de découvrir à quel point l’opposition au pluralisme en 2022 est grande. »
Des drapeaux et des pancartes de la Gay Pride ont été accrochés dans le conseil régional d’Eshkol pendant le mois de la Gay Pride, dont l’une a même été vandalisée et le directeur de l’école Noam Netzarim a exigé que le chef du conseil de la région d’Eshkol (en bordure de Gaza) les enlève, menaçant : « Nous ne pouvons pas tenir un événement dans la salle tant que ces mêmes drapeaux sont hissés. Suite à la publication, le député Musi Raz appelle le conseil à ne pas accepter cette demande ».
« Je soutiens la décision du Conseil régional d’Eshkol d’accrocher de telles pancartes, d’acceptation et de pluralisme. C’est incroyable de voir à quel point l’opposition (contre les gays) est encore grande, même en 2022, et à quel point nous avons du chemin à faire pour que plus personne entend tôt le matin et soir dans leur vie que leur amour et leur identité sont un péché », a écrit Raz après la publication. Raz a ajouté : « J’espère que le conseil d’Eshkol ne cédera pas à l’école religieuse et transmettra un message à tous les résidents du conseil et en particulier à ces garçons et filles qu’ils sont égaux et désirables sur son territoire. »
La directrice de l’école de filles du conseil régional d’Eshkol, Tali Weingroth, s’est adresse au chef du conseil, Gadi Yarkoni, exigeant que les drapeaux de la fierté du conseil soient retirés, alléguant préjudice réel aux sentiments des élèves. « Nous avons été étonnés et désolés de voir des drapeaux accrochés dans tout le conseil et sur des bâtiments clés du conseil », a commencé Weingroth, « des drapeaux qui traitent du cœur de la controverse dans l’État d’Israël – la préservation de la famille juive, sa gloire, sa sainteté pour les générations à venir. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :