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Exploitation : Le coût de la vie en Israël s’alourdit pour les consommateurs israéliens lorsqu’ils rencontrent les prix des articles de marques internationales à l’étranger.

Pour les chaussures que Daniela Papu de Tel-Aviv a commandées sur le site israélien de Zara, le prix d’origine fut de 79,95 euros et 89,99 £, soit 291,2 NIS, pour des chaussures qui lui ont coûté 569 NIS. Sur le site britannique de Zara, elles sont proposées pour 425 NIS.

« Je ne commande pas sur des sites à l’étranger parce que j’ai plus de mal avec la langue anglaise », a déclaré Papu à Israel Today, « mais c’est fou, c’est une différence de 280 shekels. J’ai déjà découvert un tel écart dans leurs jeans, qui s’élevaient à 100 NIS.

« Je suis des femmes qui achètent via la Turquie, par exemple, une d’entre elle a acheté des bottes à 170 NIS qui m’ont coûté 399 NIS en hiver. Lorsque de telles lacunes sont découvertes, ce n’est tout simplement pas juste. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le Conseil israélien des consommateurs a déclaré que « l’article 17B de la loi sur la protection des consommateurs oblige les revendeurs à présenter le prix total des marchandises, et le prix ne sera affiché qu’en monnaie israélienne, dans un endroit visible ».

Quelle est cette loi 17b ? : L’importance de la présentation des prix

L’affichage d’un prix sur le produit ou dans le cas d’un service a pour but de porter le coût du consommateur à la connaissance de la transaction avant qu’elle ne soit exécutée. L’affichage des prix permet au consommateur de comparer les prix de produits/services d’un même type.

Le prix est une information essentielle et vitale qui doit être entre les mains de l’acheteur pour lui permettre de prendre une décision éclairée sur la transaction qu’il envisage de faire.

La présentation du prix permet au consommateur de vérifier que le paiement encaissé auprès de lui en caisse est le même que celui affiché sur le produit/service et de faire valoir son droit en cas d’inadéquation de prix (entre prix en rayon et prix en caisse) . Dans le cas où le consommateur a insisté sur son droit et a demandé à recevoir le prix qui apparaît sur le produit, même si le prix à la caisse était plus élevé et que le revendeur a refusé de lui permettre le paiement de ce qui apparaît sur le produit, le consommateur a également un droit à une indemnisation pouvant être exercée dans le cadre d’un procès civil.