Le Premier ministre Yair Lapid a demandé au président français Emmanuel Macron lors d’une réunion à Paris d’envoyer un message au gouvernement libanais selon lequel « le Hezbollah joue avec le feu » et compromet la capacité du Liban à parvenir à un accord de règlement sur la frontière maritime et réserves de gaz, a déclaré un haut responsable israélien aux journalistes.
Pourquoi c’est important
La France entretient des liens étroits, stratégiques et historiques avec le Liban. Le président Macron entretient des relations étroites et intimes avec le président libanais Michel Awan et le Premier ministre libanais Najib Mikati.
Israël espère que la pression française sur le Liban aidera les négociations indirectes entre l’ambassadeur américain Amos Hochstein entre Israël et le Liban sur la résolution du différend sur la frontière maritime.
De hauts responsables israéliens ont noté qu’au cours des dernières semaines, des progrès avaient été accomplis dans les négociations indirectes avec le Liban, soulignant que les États-Unis, Israël et le Liban pensaient qu’un accord pouvait être conclu d’ici septembre.
La visite rapide de Lapid qui n’a duré qu’environ cinq heures s’est concentrée sur une rencontre entre lui et Macron. La visite était prévue à l’époque du Premier ministre Bennett, mais après l’échange, les Français ont accepté de laisser la visite intacte.
Un haut responsable israélien a noté que la question libanaise devrait occuper une place centrale dans les pourparlers entre Lapid et Macron, en particulier après l’incident au cours duquel trois drones du Hezbollah en route vers la plate-forme gazière de requins en Méditerranée ont été abattus.
Selon le haut responsable, Lapid présentera à Macron de nouveaux documents de renseignement qui expliqueront comment le Hezbollah met en danger l’intégrité et la sécurité du Liban.
« Nous voulons que le président français utilise ses liens pour faire comprendre au gouvernement libanais que nous voulons achever les négociations sur la frontière maritime et les réserves de gaz, mais nous ne le ferons pas sous les menaces du Hezbollah. Nous voulons que Macron fasse passer le message au Liban qu’il y a de bonnes conditions avec le Hezbollah.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :