De hauts responsables de l’establishment de la sécurité qui ont participé à la réunion du cabinet politico-sécuritaire ont déclaré aujourd’hui aux ministres que si un accord n’est pas conclu avec le Liban sur la frontière maritime, cela pourrait conduire à une escalade sécuritaire à la frontière nord et même à plusieurs jours de combat, selon une source au courant du contenu de la réunion.
Le différend sur la frontière maritime porte sur une zone de plusieurs centaines de kilomètres carrés en Méditerranée orientale face aux côtes d’Israël et du Liban. Les bénéfices de la production de gaz naturel à partir de réservoirs potentiels dans la zone en litige pourraient atteindre des milliards de dollars.
Dans le contexte du fait qu’en septembre la production de gaz commencera à partir du réservoir de Harish, situé au sud de la zone contestée, le général du Hezbollah Hassan Nasrallah a commencé à menacer de guerre si les droits du Liban n’étaient pas préservés.
L’administration Biden, qui sert de médiateur entre les parties, ainsi que le gouvernement israélien et le gouvernement libanais, sont intéressés à parvenir à un accord dès que possible pour éviter une escalade.
Au cours du conseil des ministres, les ministres ont été informés de l’état des négociations avec le Liban ainsi que des détails de la proposition libanaise, de la proposition américaine et de la position israélienne.Une autre question qui a été soulevée dans la discussion était les provocations du Hezbollah contre la plate-forme gaziere et la crainte de nouvelles actions de l’organisation, selon une source proche du contenu de la réunion.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :