Sarah Muscroft, responsable du Bureau d’aide humanitaire aux Palestiniens (OCHA), a osé s’en prendre au Jihad islamique après l’opération « Alot Ashahar » dans la bande de Gaza, et a été démis de ses fonctions ces derniers jours. Les supérieurs de Muscroft qui est en poste depuis janvier 2019 l’ont forcée à supprimer le tweet qu’elle a écrit sur Twitter, à s’en excuser et à fermer son compte.
Dans un tweet publié le 8 août, Muscroft a écrit qu’elle « se sentait soulagée de voir un accord sur un cessez-le-feu mettant fin aux actes d’hostilité qui nuisent à la fois aux civils palestiniens et israéliens ». Les tirs contre les israéliens sont obscènes. La sécurité de tous les citoyens est essentielle et le cessez-le-feu doit être respecté.
Ces mots ont provoqué la colère des Palestiniens, et en particulier des militants du Jihad islamique et du BDS du monde entier qui ont exigé que les Nations Unies la retirent de ses fonctions. Les employeurs de Muscroft ont exigé qu’elle désavoue le tweet – et ce fut le cas. Elle a supprimé les mots et a publié des excuses : « Un de mes tweets précédents a été alimenté par des informations erronées et a été supprimé. Je m’excuse profondément pour mon mauvais jugement. Tous les citoyens, partout, doivent vivre en paix. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :