En Europe, une nouvelle vague de la pandémie de COVID-19 est attendue à l’automne. «Nous sommes presque certains qu’il y aura une nouvelle vague à l’automne. Mais pour l’instant, nous ne connaissons pas les détails du huitième épisode de la pandémie », a déclaré Brigitte Autrans, présidente du Conseil scientifique français, en août. Quelques semaines plus tard, la courbe de l’incidence en France est remontée, après quoi l’ancien ministre de la Santé, Olivier Véran, a déclaré à la télévision mardi dernier que « la huitième vague commence maintenant ».
Son successeur François Bron s’est exprimé dans le même sens : le ministère suit de près la dynamique de l’incidence et appelle les citoyens à la vigilance et à la responsabilité.
Une cause d’inquiétude était le chiffre de 17 000 nouvelles infections quotidiennes au COVID-19 ces derniers jours. C’est 66,7% de plus qu’une semaine plus tôt. Les départements de Normandie et du nord-est du pays sont les plus touchés. La plupart de ces personnes étaient infectées par l « omicron », en particulier sa mutation BA.5.
Les épidémiologistes locaux notent que parmi les personnes infectées ces dernières semaines, on retrouve une très forte proportion d’écoliers de 7 à 15 ans. L’explication est simple : les enfants sont retournés à l’école et ont commencé à se contaminer. Le deuxième facteur est qu’il fait plus froid en Europe et que les gens passent plus de temps à l’intérieur.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :