Il y a environ un mois, un responsable de la résidence du président a été entendu dire que Herzog avait l’intention de « retourner ses manches et de travailler à l’établissement d’un gouvernement d’unité aussi large que possible ».
Le journaliste « Haaretz » Yossi Werter mentionne dans sa chronique d’aujourd’hui (vendredi) qu’en 1984, à l’issue d’une campagne électorale qui s’est soldée par une égalité entre les blocs, le sixième président Haim Herzog a joué un rôle actif dans la mise en place du gouvernement d’union tournante entre le centre et le Likoud. « Herzog Sr. a acquis une renommée mondiale pour avoir sauvé Israël d’une crise sans précédent qui pourrait conduire, Dieu nous en préserve, à un second tour d’élections. »
« Herzog Jr., qui admire son père et le voit comme un enseignant et un modèle, a signalé qu’il entendait suivre ses traces. Yair Lapid, qui a compris où soufflait le vent présidentiel, a adressé à son ami un message froid et glaçant : stop, ça n’arrivera pas », a écrit Werter.
Selon Werter, « La question du gouvernement d’union ne se posera que si Lapid ou Benjamin Netanyahu (ou Benny Gantz, dans ses rêves) ne parviennent pas à former une coalition. Du début des années 1980 jusqu’au retour au pouvoir de Netanyahu en 2009, « l’unité » considéré comme une carte gagnante aux élections. Aujourd’hui, à l’ère de Netanyahu qui a piétiné et méprisé le concept, c’est un mot obscène, une insulte cinglante que les politiciens lancent à leurs collègues dans le cadre d’une lutte pour un pool commun d’électeurs. ‘
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Selon l’enquête Panels Politics, menée par Menachem Lazar, menée pour « Maariv », le groupe Netanyahu reçoit 60 mandats, le groupe opposé à Netanyahu remporte 56 mandats, et 4 mandats supplémentaires reviennent à Hadash-Ta’al.
La liste du Likud diminue de mandat, tandis que le Sionisme religieux-Otzma Yehudit gagne un autre mandat et devient le troisième plus grand parti. Dans le bloc des opposants à Netanyahou, Yesh Atid s’affaiblit dans son mandat, tandis qu’Israël Beitenu se renforce dans son mandat.
Le Lkoud dirigé par Benjamin Netanyahu – 31 (32 au sondage précédent), Yesh Atid dirigé par Yair Lapid – 23 (24), Sionisme religieux-Otzma Yehudit dirigé par Smotrich et Ben Gvir – 14 (13), le camp étatique dirigé par Benny Gantz, Gideon Sa’ar et Gadi Eisenkot – 12 (12), Shas dirigé par Aryeh Deri – 8 (8), Judaïsme de la Torah dirigé par Moshe Gafni – 7 (7), Yisrael Beitenou dirigé par Avigdor Lieberman – 7 (6), Havoda dirigé par Rabbi Michaeli – 5 (5), Meretz dirigé par Zehava Galon – 5 (5), Hadash-Ta’al dirigé par Ayman Odeh et Ahmed Tibi – 4 (4), et Ream dirigé par Mansor Abbas – 4 (4 ).
Le Foyer juif dirigé par Ayelet Shaked – 1,8 % (2,7 % dans l’enquête précédente), Balad dirigé par Sami Abu Shahada – 1,4 % (1,1 %), la Liberté économique dirigée par Abir Kara – 1,4 % (0,7 %), et le Parti dirigé par le professeur Yaron Zelicha – 1,1% (1,2%)
Lors de l’enquête, réalisée les 19 et 20 octobre, 712 membres ont participé au panel de répondants de Panels Politics, sous la direction de Menachem Lazar. Cet échantillon représentatif de la population adulte de l’État d’Israël âgée de 18 ans et plus, juifs et arabes confondus, a une erreur d’échantillonnage maximale de 3,7 %.