Au fil des ans, des allégations ont été entendues par des partis politiques et d’autres sur le manque de soutien de Tsahal à ses combattants dans tout ce qui concerne les activités de l’armée contre les Palestiniens en Judée-Samarie.
Tsahal ne soutient pas ses soldats ? Les données sont dévoilées
Depuis le début de l’année, 47 dossiers ont été ouverts – des enquêtes pénales suite à des soupçons d’actes prohibés, dont 32 pour meurtre de Palestiniens et 15 pour blessures ou violences et humiliations. Le nombre d’inculpations sera probablement à un chiffre.
Des hauts responsables de Tsahal ont déclaré qu’il s’agit d’un nombre faible par rapport à l’ampleur des événements, ce qui montre que ces cas sont exceptionnels. D’autre part, il y a des commandants supérieurs qui estiment qu’il était possible de réduire le nombre de victimes innocentes. Ces officiers pensent que le cercle des funérailles, le deuil et les actes de vengeance palestiniens n’aident pas à arrêter le vague de terrorisme.
Mais telle est la réalité à laquelle Tsahal fait face et qui continuera à pénétrer dans les camps de réfugiés pour contrecarrer le terrorisme et arrêter les terroristes qui ont commis des attentats ou envisagent de les commettre. Faute d’horizon politique, l’Autorité palestinienne perd contrôle et en fait il n’y a personne à qui parler pour arrêter cette vague, qui n’est pas caractérisée par des organisations terroristes. L’activité offensive se poursuivra avec l’espoir également d’une série d’échecs dans les attaques, qui est également contagieuse, et que le potentiel les terroristes se rendront compte que leur environnement paiera aussi un prix – comme la démolition de leur maison.
Dans le contexte de l’augmentation des incidents au cours desquels des Palestiniens sont blessés dans le cadre d’activités opérationnelles et des appels selon lesquels Tsahal ne fournit pas de soutien aux combattants, il semble que depuis 2017, un acte d’accusation ait été déposé contre un combattant qui a tiré sur un Palestinien.
Il s’agit d’un incident de 2019 dans la région de Bethléem et c’est la dernière fois qu’un combattant est jugé pour avoir tiré dans le cadre d’une activité opérationnelle. En revanche, au cours des six dernières années, 354 Palestiniens ont été tués par des tirs des FDI.