Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est adressé hier soir (mardi) aux terroriste de l’organisation du Hezbollah au Liban en commémoration du troisième anniversaire de l’assassinat du commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, Qassem Soleimani sur fond de rumeurs sur son état de santé qui se sont répandues sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, le Hezbollah a démenti les publications selon lesquelles Nasrallah aurait été hospitalisé suite à un accident vasculaire cérébral.
Au début de son discours, Nasrallah a évoqué les rumeurs sur sa santé. « Je vous rassure après les rumeurs dans les médias israéliens et du Golfe et dis qu’il n’y a rien à craindre, c’est une situation naturelle. » Pendant son discours, Nasrallah avait l’air faible et toussait de temps en temps. Le secrétaire général du Hezbollah a souligné qu’il avait une sensibilité dans la trachée depuis trente ans et que s’il n’y avait pas eu de discours vendredi, personne ne l’aurait remarqué.
Vendredi dernier, son discours a été reporté après avoir attrapé la grippe et eu du mal à parler. Dans le passé, il y avait de l’embarras dans l’un des discours de Nasrallah lorsqu’il prononçait des discours en toussant fortement. Lors de son discours d’aujourd’hui, Nasrallah a déclaré que « Qassem Soleimani était l’un des candidats naturels à la présidence de l’Iran, mais il a préféré rester au front et n’a rien demandé pour lui-même. Soleimani était un soldat de son pays et non de son général. »
Selon Nasrallah, « Le projet américain aspire à l’hégémonie et au contrôle des richesses et du pétrole. C’est le cas des régimes et des sultanats qui ont existé depuis l’époque du Shah jusqu’à aujourd’hui. Israël a toujours été au cœur du projet américain. La première version du projet américain dans la région à laquelle Soleimani a été confronté est le nouveau projet au Moyen-Orient au Liban et en Palestine.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :